lundi





Dévorante

Amante amère
Amante mère

Femme qui fend l’enfant

corps méfiant
je me reprends

Tu n’auras pas le temps
de goûter l’instant
du sexe attirant


fuis ! dehors tout est lent



Dernières nouvelles de l’infini....

La rencontre avait été douce et inattendue
Elle était simple, touchante, émouvante
son histoire, son cœur profond
son corps assoiffé et désirant
les regards qui avaient meurtri son âme,
les peurs qui inhibent.

Je l’ai prise en mon cœur comme on prend un oiseau
L’entourement de mes bras
la douceur de mes mots
j’eus pour elle des audaces inconnues.
Vierge, elle l’était et je l’aimais ainsi....


Je la voulais pour moi,
mon bien, mon avoir, mon amour
et, dans un même mouvement de mon cœur qui se donne,
Je la désirais elle, autre unique libre, sans lien ni retenue.

Amours impossibles
Danse Charnelle
roula plus fort le flot de nos désirs

Je flottais dans un rêve

Et le réveil fut brutal.....

Je la perdis un matin ...
Elle venait de se donner à un autre .....
la douleur fut intense....
la plaie ne se referma plus.....


Oh mon amour mon bel amour....
Tu aboutis là on je n’avais pas conscience que je t’emmenais....
Tes plaisirs sont sans moi
ton corps se recrée à d’autres bras

Ce ne sont plus que quelques mots sur un écran
Elle a passé la jeune fille,
Je l’aperçus encore quelques fois, au détour d’une phrase
mais rien n’est plus comme avant....

La nuit s’est refermée
sur mon âme en dérive

Que reste-t-il de cet amour écorné ?
une brise de tristesse...
une leçon amère
une espérance déçue....

Je suis entré en errance
Amours éphémères
qui s’accrochent aux chimères........

dimanche


Le cochon qui sommeille

Elle m’ennuie
cette truie
sexe enfoui
puis je fuis

Ventre bulle
graisseux cul
j’encule
sur des mandibules
j’éjacule

Quelle ânesse
à grosses fesses
je la laisse
sans tristesse



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Ode à maman


Mère amère
ah mère !
mère !

Mère jamais maman
mère à amants
mère guerrière
guère mère

Mère éphémère
sans effet mère
jamais

Mère hachée
mère éméchée
mère fâchée

Pas fâché que tu sois morte....
... enfin !

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Syllabaire

peuh – ha – PA ... PAPA
peuh – hi – PI ... PIPI
Papa pipi !
Pipi papa !

keuh – et ha – CA ... CACA
Papa Caca !
Caca papa !

C’est CACA ça !
C’est pis que ça ! PIPI CACA !
C’est papa qu’est pas ravi content

- T’as fait popo ?
- T’es con papa ! ...

... j’te dis seulement que tu fais chier.....
J’aime pas apprendre avec toi ...

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Fraternel


Frère qui touche
les fesses et la bouche
qui louche
sur sa touffe

Frère à cuisses poilues
qui ne parle que de cul
tu l’as enfin mise nue

Mes yeux frelatés
par tes gestes prohibés
mains trafiquées
bite érigée

Arrête je suis trop jeune....

Et vous me parlez de fraternité ? ! ....


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**Variations éthyliques **


Vienne le temps
sonne l’heure
mes jours s’en vont
je demeure


Vienne le sang
conne l’heure
mes règles s’en vont
je demeure

Vienne le banc
trône l’heure
mes jours sans gloire
je les pleure

Viennent les glands
donne l’heure
tes jours sont glauques
Tu fais peur

Vienne l’autan
souffle l’heure
mes jours s’envolent
je les pleure

Vienne le temps .... de mes conneries !
sonne l’heure ... de ma mort !
mes jours s’en vont .... loin de toi !
je demeure.... dans le trou !

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« Il était une fois.... »
Y en a marre qu’il soit une fois.
Il n’est jamais une fois....
Combien de temps ai-je attendu qu’il soit une fois une fois !
Et « ça » n’est jamais venu !

- Une histoire s’il te plait ! « Il était une fois.... »
- J’en ai marre de toi ; j’ai pas le temps ; tu m’énerves ; je ne le dirai pas deux fois !
- NON ! Une fois ... s’il te plait ! Une fois...
Une seule fois.... au moins....qu’il soit une fois....

Je n’aime pas les contes
Ne comptez pas sur moi
Faites le compte
Il n’est même pas une fois....


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